Tunisie : La journaliste, Chahrazed Akacha, remise en liberté

15-04-2022
Chahrazed Akacha

L’avocat Samir Dilou annonce ce vendredi 15 avril la libération de la journaliste, Chahrazad Akacha.

Le syndicat national des journalistes tunisiens avait appelé, hier, à la libération immédiate de la journaliste, Chahrazed Akacha, mettant en garde contre le risque que « la justice ne se transforme en pouvoir de criminalisation et non un pouvoir protégeant les droits et libertés ».

Le syndicat avait pointé les poursuites constatées, dernièrement, parmi les journalistes, les considérant comme « un indice grave de tentative de restreindre la liberté d’expression et de presse, et d’en annihiler les fondements juridiques ».

Le procureur de la république du tribunal de première instance de l’Ariana a ordonné le jeudi 14 avril 2022, le placement en détention préventive de la journaliste, Chahrazed Akacha, suite à des posts sur Facebook, où elle dénoncé les pratiques sécuritaires à son encontre ».

Le procureur de la république l’a accusé du « soupçon d’importuner autrui sur les réseaux sociaux, conformément à l’article 86 du code des communications », selon le SNJT.

« Cette poursuite intervient dans un contexte où les poursuites contre les journalistes se succèdent, en s’appuyant sur des textes délaissés et inappropriés à la nature de leur profession, comme le code des communications, la loi de lutte contre le terrorisme, et les accusations d’atteinte à la sûreté nationale, selon le code pénal », avait déploré le syndicat.

Comme elle intervient dans le cadre de la poursuite des activistes et opposants aux méthodes de gestion du pays, et des défenseurs des droits de l’homme », avait-il relevé

Le SNJT avait appelé les autorités tunisiennes « à honorer leurs engagements internationaux envers les journalistes, à ne pas les mettre en prison, et à ne pas les placer en détention abusive ».

Gnetnews