Tunisie : Leïla Chikhaoui décline à Glasgow les engagements en matière de lutte contre les changements climatiques

10-11-2021

La ministre de l’environnement, Leïla Chikhaoui Mehdadoui, a affirmé que « la Tunisie avait œuvré depuis la proclamation de l’accord de Paris sur le climat, à mettre les fondements susceptibles de l’activer, et d’assurer une réponse rapide aux répercussions grandissantes du changement climatique », notamment dans les pays en voie de développement, qui s’appauvrissent en moyens nécessaires, leur permettant de s’en acclimater avec les retombées environnementales, économiques et sociales.

La ministre qui conduit la délégation tunisienne à la conférence ministérielle de la Cop26 à Glasgow (Ecosse) a indiqué que la Tunisie avait mis à jour sa contribution nationale au cours de l’année 2021, et a augmenté ses ambitions à travers la réduction de l’intensité carbone à 45 % en 2030 par rapport à 2010, et ce en comptant, dans un premier temps, sur ses propres moyens.

Le parachèvement de ces objectifs requiert, néanmoins, de garantir les financements convenus pendant le congrès de Copenhague, tout en fixant un objectif international de financement à partir de l’année 2025, en renforçant les mécanismes de soutien technologique et en dotant les pays en voie de développement de moyens propres.

Une menace réelle pour la planète 

« Les répercussions immenses des changements climatiques et leur impact direct sur la sécurité alimentaire et les ressources hydriques, les dispositifs environnementaux et les activités économiques, sociales et de santé publique, prouvent que les défis climatiques représentent, sans le moindre doute, une menace réelle pour la planète, ainsi que pour développement et la paix, notamment les pays en voie de développement (PVD), qui y sont plus vulnérables, bien qu’ayant un niveau bas d’émission. C’est sur quoi la Tunisie a insisté pendant le mois de février 2021, lors de sa présidence du Conseil de sécurité », a-t-elle souligné.

La ministre a appelé à renforcer les mécanismes de soutien aux PVD, pour les aider à élaborer et mettre en exécution leurs programmes nationaux, et s’adapter avec les changements climatiques, ce qui permet une application effective de l’article 07 de l’accord de Paris sur le climat.

Leïla Chikhaoui a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de faire avancer le travail spécifique aux dommages et intérêts, notamment à travers la réactivation du cadre institutionnel du réseau Santiago, en mettant en place les mécanismes de soutien et de financement nécessaires dans ce domaine.

Gnetnews