Tunisie : Les partis d’opposition « font pitié » (Kamel Fekki)

28-09-2022

Le gouverneur de Tunis, Kamel Fekki, a considéré, ce mercredi 28 septembre, que les partis d’opposition et le boycott des élections législatives envisagées le 17 décembre, « font pitié ».

Dans entretien avec Shems, il a ajouté que « les Tunisiens reconnaissent qu’ils font pitié ; au lieu de présenter des solutions et programmes pour sauver la Tunisie de la crise, ils tiennent un discours incitatif, et parlent de la légalité du président de la république, Kaïs Saïed, ce que le citoyen tunisien n’accepte pas ».

Les discours de l’opposition « traduisent une tentative de confisquer un positionnement », a-t-il affirmé, signalant qu’ »ils ne sont plus capables d’affronter le peuple, c’est pour cette raison, qu’ils ont choisi le boycott ».

Le gouverneur a, par ailleurs, déclaré que « la meilleure manifestation du mouvement Ennahdha comptait 400 personnes, cela n’est pas un critère, mais lorsqu’il parle de popularité, la réponse serait celle-ci ».

Il a ajouté que « le président Kaïs Saïed n’a jamais dit qu’il était populaire, mais a dit qu’il était élu par le peuple ».

Ce faisant, le gouverneur de Tunis a reconnu « l’existence d’un grand problème de communication chez les responsables et du gouvernement actuel ».

« Le gouvernement aurait dû inciter son porte-parole officiel et les ministres à sortir, à donner des explications au sujet de la hausse des prix, et présenter des justifications au manque des stocks et à leurs domaines d’intervention. »

Il a, par ailleurs, appelé à clarifier les politiques générales du gouvernement, afin que les choses soient claires pour le citoyen.

Ce faisant, Kamel Fekki a exclu tout différend avec la maire de Tunis, Cheikhet el-Madina, saluant son « esprit sportif ».

Il a indiqué qu’elle ressentait de la joie à voir une fin proche du dispensaire de la mère et de l’enfant dans la région de Sidi el-Bechir, qui était objet de malentendu entre les deux parties.

Le gouverneur a noté qu’il était de ses prérogatives d’émettre une décision contraire à celle de la municipalité, si elle est inadaptée à la réalité.

Fekki a assuré que Cheikhet el-Medina et la Secrétaire Générale étaient, toujours, présentes dans les réunions des commissions, qualifiant ce qui se dit sur le différend entre les deux institutions de « propos oiseux ».

Gnetnews