Tunisie : L’UGTT dit qu’elle ne restera pas les bras croisés, devant la dégradation de la situation

28-04-2022
Le Secrétaire Général de l'UGTT, Noureddine Taboubi à l'ouverture des travaux de la CA à Hammamet

L’Union Générale tunisienne du Travail (UGTT) affirme, ce jeudi 28 avril, son intention de ne pas rester les bras croisés, et de ne pas accepter que la dernière chance du changement s’évapore.

La centrale syndicale considère ce jeudi 28 Avril, dans un long communiqué paru à l’occasion du 1er Mai, fête de travail, que les conflits et les tiraillements que vit le pays au niveau politique, ne peut les détourner, de la dégradation de la situation économique et sociale.

Le pays vit au bord d’une catastrophe économique, à laquelle les gouvernements successifs n’ont pas trouvé de solutions que par plus d’endettement, en alourdissant les charges du peuple par l’impôt, la cherté, le gel des salaires, l’approfondissement du chômage, et la levée de la subvention pour combler le déficit du budget au détriment des salariés, et des couches sociales démunies.

Parallèlement, d’autres catégories ont bénéficié d’incitations fiscales et financières, sans que cela ne se répercute, positivement, sur les milieux du travail et de l’investissement.

La centrale syndicale pointe l’absence des politiques réformatrices des entreprises, organismes économiques et des secteurs, notamment stratégiques, ce qui a approfondi la crise économique, et fait entrer de nombreuses entreprises dans un état d’effritement et de déliquescence.

L’organisation ajoute être en train de contribuer à trouver des solutions pour surmonter la crise politique, et ses répercussions négatives sur la situation économique et sociale. Elle dit ne pas avoir eu de cesse d’affirmer la nécessité de plancher sur l’ouverture des dossiers de réforme dans de nombreux secteurs, et dispositifs, dont celui de la fiscalité, de l’enseignement, de la santé, du transport et autres services sociaux…

L’UGTT se dit obstinée à faire appliquer ce qui a été convenu avec le gouvernement actuel, notamment les conventions sectorielles, la majoration conséquence du SMIG, tout en entamant un nouveau round de négociations sociales pour l’augmentation des salaires des agents de la fonction publique et du secteur public, face à la dégradation du pouvoir d’achat.

Gnetnews