Tunisie : Malek Zahi appelle « à ne pas entrainer l’opération politique dans l’action syndicale »

02-05-2023

Le ministre des Affaires sociales, Malek Zahi, appelé à ne pas entraîner l’opération politique dans l’action syndicale, « ce qui s’oppose avec les fondements de la démocratie réelle et les principes de l’action syndicale, et aussi avec la volonté du peuple tunisien, ayant été illustré par le processus du 25 juillet, devant être respectée par toutes les parties à l’intérieur et à l’extérieur ».

Zahi a considéré, dans son discours à l’occasion du 01er Mai, fête du travail, que « le peuple tunisien sait, pertinemment, qui est derrière ces crises économiques, ceux qui se sont mis d’accord avec eux, et ont dévié de son droit au progrès et à la prospérité ».

Le citoyen surveille, à ce jour, les indices de retour de confiance en l’Etat, ses institutions et ses symboles, ainsi que le retour de l’Etat à son rôle social, a-t-il souligné.

Il a fait valoir « la doctrine nationale », un levier pour que nous comptions sur nos propres ressources, et construisons une Tunisie nouvelle, souveraine dans ses décisions, où il n’y a pas lieu d’ingérence dans ses affaires, a-t-il asséné.

« Les revendications des travailleurs sont les nôtres »

Le ministre des Affaires sociales a, par ailleurs, rappelé qu’un accord général portant majoration salariale a été signé dans les secteurs assujettis aux conventions collectives au titre des années 2022 – 2023 et 2024.

Cet accord signé avec l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), et l’Union tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), porte sur une majoration des salaires de base, des indemnités générales et fixes, et s’applique à 54 conventions conjointes sectorielles, a-t-il indiqué.

Les difficultés que traverse le pays, après une décennie ayant donné lieu à une grande paralysie économique, ne nous ont pas empêchés de signer un accord général sur les majorations des salaires et indemnités à caractère général et fixe, a-t-il déclaré.

Il a, par ailleurs, affirmé que « l’Etat a consolidé, après le 25 juillet, les libertés syndicales, de manière à ce que le dialogue social et les négociations sociales soient un moyen pour en tracer les politiques économiques et sociales. Cela s’est traduit, par la signature du contrat social entre le gouvernement et ses partenaires sociaux (UGTT et UTICA) ».

Le gouvernement poursuit ses efforts en vue d’élargir la base du dialogue social, afin qu’il englobe toutes parties prenantes économiques et sociales, a-t-il assuré, prenant faits et causes en faveur de la masse active : « Les revendications des travailleurs sont les nôtres, nous ne réunissons, toujours, autour du Slogan « travail, liberté et dignité nationale ».

Gnetnews