Tunisie : Les drames de l’émigration clandestine ne se seraient pas produites, si leurs causes étaient éradiquées (Saïed)

Le président de la république, Kaïs Saïed, a appelé à « la nécessité de faire face à toutes les formes de crime dans le respect total de la loi », lors d’une entrevue hier, mardi 25 Octobre, avec le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, et le directeur général de la sûreté nationale, Mourad Saïdane.

 

La rencontre a porté sur la situation générale dans le pays, et la marche des différentes administrations centrales, régionales et locales du ministère de l’Intérieur, rapporte la présidence dans un communiqué.

 

Il a été, par ailleurs, question « du fléau de l’émigration clandestine qui a pris de l’ampleur, la dernière période, et a été à l’origine de nombreux drames, à l’instar de celui de Zarzis ».

 

« Ces tragédies n’auraient pu avoir lieu si leurs raisons étaient éradiquées », a souligné le chef de l’Etat, affirmant que « les vraies solutions ne peuvent être trouvées au niveau national, mais il faudrait une approche pour lutter contre ce phénomène ayant fait des milliers de  victimes dans plusieurs régions du monde, en coopération avec les pays de destination des migrants. »

 

« Les réseaux de migration dépassent les frontières d’un pays bien déterminé, ce qui appelle à une conjugaison des efforts sur les plans national et international », a-t-il prôné, appelant à appliquer la loi à tous.

 

La réunion a-t-elle aussi abordé la mise en place d’une charte des forces de sécurité intérieure, afin que la loi soit appliquée dans un cadre préservant les droits de tous.