Tunisie : Saïed appelle à l’élaboration d’une nouvelle loi pour en finir avec la sous-traitance et l’emploi précaire

Les résultats de la participation tunisienne au Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba (Ethiopie) ont été au centre, hier, lundi 19 février à Carthage, de la rencontre entre le président de la république, Kaïs Saïed et le chef du gouvernement, Ahmed Hachani.
« Le Sommet de l’UA était une occasion où la Tunisie a exprimé sa position officielle envers de nombreuses affaires, une et non des moindres trouver de nouvelles voies de coopération entre pays africains, et déterminer les causes à l’origine de l’absence, sinon de l’achoppement d’une telle coopération, à l’heure où l’Afrique recèle des richesses naturelles, lui permettant de mettre un terme aux fléaux de dénuement, de pauvreté et de guerres, dont elle souffre, et auxquels ses peuples paient le prix le plus cher », rapporte la présidence dans un communiqué.
La rencontre a, par ailleurs, porté sur « la marche de l’action gouvernementale, et l’ordre du jour du prochain conseil des ministres ».
Le chef de l’Etat a appelé à « l’accélération de l’élaboration d’une nouvelle loi mettant un terme à ce qui est convenu d’appeler, les contrats de sous-traitance ; une forme d’esclavage, ainsi que les mécanismes qui ne laissent aucun espoir pour la construction d’un avenir sûr pour celui qui travaille leur son cadre ».
« Le travailleur a besoin de stabilité et de salaire rémunérateur et équitable, ce sont-là ses droits les plus élémentaires », a-t-il souligné.
Les mécanismes de l’emploi précaire, comme ils sont qualifiés, n’apportent pas la stabilité, comme c’est le cas des contrats à durée déterminée, a-t-il considéré, signalant que « la paix civile ne peut se réaliser que par la justice et l’équité ».
Gnetnews