Tunisie : Une proposition de loi régissant l’enseignement supérieur privé examinée en commission parlementaire
La commission de l’éducation, de la formation professionnelle, de la recherche scientifique, de la jeunesse et du sport a tenu le 02 février 2024, une séance au cours de laquelle elle a auditionné les représentants de la fédération nationale de l’enseignement supérieur privé, et de la recherche scientifique relevant de l’UTICA, ainsi que des représentants de l’Union tunisienne des propriétaires des établissements privés de l’éducation, l’enseignement et la formation, dans le cadre de l’étude de la proposition de loi amendant la loi n’o 73 de l’année 2000, relative à l’enseignement supérieur privé.
Le nouveau texte vise à contraindre les établissements de l’enseignement supérieur privé à recruter un taux non moins de 30 % de l’ensemble du corps pédagogique, en tant qu’enseignants permanents assurant la moitié des enseignements dispensés, pour chaque diplomation dispensée par l’établissement en question.
Le enseignants permanents devront être titulaires d’un doctorat ; le but étant de promouvoir la qualité de l’enseignement supérieur privé d’un côté, et de faire contribuer le secteur à la limitation du chômage des diplômés, d’autre part.
La vice-présidente de la fédération nationale de l’enseignement supérieur privé a souligné que la fédération ne s’oppose pas à cette proposition, se disant fier des compétences nationale parmi les diplômés et les titulaires de doctorats, dont le recrutement améliorera, inéluctablement, la qualité de l’enseignement supérieur.
Le président de la fédération nationale de l’enseignement supérieur privé, Mohamed Dammak, a déploré que les établissements d’enseignement privé ne soient pas représentés au sien des conseil des universités, la structure qui dirige le secteur, et ce malgré leur importance en termes de nombre (83) établissements, fréquentés par 45 mille étudiants. Ils sont, ainsi, exclues, de donner leur opinion en matière de réforme du secteur.
Gnetnews
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