3 millions d’habitants de Tripoli sans eau, « un crime de guerre, » selon le gouvernement d’union

21-05-2019

Le conseil présidentiel du gouvernement d’union libyen condamne la coupure d’eau par des groupes à la solde de Khelifa Haftar, à la capitale libyenne Tripoli, « un acte qui s’ajoute aux violations des droits de l’homme et aux crimes de guerre. »

« La tentative d’assoiffer la capitale libyenne et ses banlieues où habitent près de 3 millions de personnes est une violation sans précédent dans notre histoire libyenne, ayant connu des agressions illimitées par les forces colonialistes fascistes », déplore-t-il dans un communiqué.

Le gouvernement d’union fait assumer les conséquences de cet acte aux forces d’agression contre Tripoli. Il dénonce « le silence international contre ce crime, considéré comme étant un crime de guerre dans le traité de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) ».

Le gouvernement reconnu par la communauté internationale interpelle le conseil de sécurité, au sujet de sa résolution sur la Libye, qui prévoit la protection des civils.

Un groupe armé avait pris d’assaut dimanche le site d’al-Chouwairif (sud-ouest) abritant la station de pompage d’eau, et a ordonné une telle coupure qui accentue la souffrance de la population de Tripoli.

Gnet