Accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah : Réactions internationales
Le 26 novembre 2024, Joe Biden a salué l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au Liban, qualifiant cette annonce de « bonne nouvelle » et exprimant sa gratitude envers le président français, Emmanuel Macron, pour son rôle dans la médiation. Le président américain, qui cédera le pouvoir à Donald Trump le 20 janvier, a souligné que cet accord offrait au Liban « un nouveau départ ».
Dans une allocution à la Maison Blanche, Biden a également annoncé une nouvelle initiative pour instaurer un cessez-le-feu à Gaza, précisant que les États-Unis, en coopération avec la Turquie, l’Égypte, le Qatar, Israël et d’autres pays, œuvreront pour mettre fin aux hostilités, obtenir la libération des otages et mettre un terme à la guerre. « Les habitants de Gaza méritent eux aussi que le conflit et les déplacements prennent fin. Ils ont vécu l’enfer », a-t-il ajouté.
L’accord a également été salué par Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), qui l’a qualifié de « soulagement dans la situation dévastatrice » qui affecte le Moyen-Orient. Il a félicité la France et les États-Unis pour leur médiation, tout en insistant sur la nécessité de maintenir ce cessez-le-feu.
Dans un message publié sur le réseau social X, Borrell a également exhorté les dirigeants libanais à « assumer leur responsabilité politique en élisant un président », afin que le peuple libanais puisse retrouver « sa pleine souveraineté ».
Jeanine Hennis-Plasschaert, la représentante de l’ONU pour le Liban, a averti que le cessez-le-feu nécessitera « un travail considérable » pour garantir sa pérennité. Elle a précisé que l’accord représente un « point de départ » essentiel pour sécuriser les civils des deux côtés de la Ligne bleue, la frontière entre le Liban et Israël, et a appelé à un engagement continu pour assurer sa stabilité à long terme.
Gnetnews