Al Jari : « Bouchamaoui ne sera pas élu et il n’a jamais aidé la Tunisie »

Le président de la FTF, Wadii Al Jari, s’est exprimé à propos des élections de la CAF et de la candidature de Tarek Bouchamaoui, lors de l’émission Attessia Foot : « Aucun tunisien ne peut présider la CAF. Ce qui se dit est faux et Bouchamaoui n’a pas été appuyé par les fédérations. S’il avait eu le soutien de 27 pays, la FTF l’aurait appuyé et c’est ce que je lui ai fait comprendre. Nous ne pouvons pas courir le risque de perdre une place au sein du comité exécutif dans ces conditions ».
Al Jari a, également, taclé l’ancien président de la commission d’arbitrage de la CAF : « Je suis étonné quand on dit qu’il a beaucoup aidé les Tunisiens. Nous avons souffert quand il était à la tête de la commission d’arbitrage. Nous avons été lésés par les arbitres et aucun séminaire n’a été organisé en Tunisie durant cette période. Nous n’avons été soulagés qu’après son départ. Nous savons qu’il vit en Egypte et malgré cela, il n’a pas rendu visite à notre délégation durant la CAN. D’ailleurs, il est possible que notre sélection ait été lésée durant ce tournoi car j’ai soutenu l’Espérance de Tunis après la finale disputée face au WAC. J’ai été le premier à avoir défendu l’EST en 2018 et c’est la FTF qui était derrière la suspension d’Azaro. La CAF, les Marocains, les Egyptiens et même les Tunisiens m’ont critiqué pour ma prise de position. Où était Bouchamoui quand l’EST a été sanctionnée ? Il était à la tête de la commission des compétitions. Qui a défendu le CSS et qui a évité au CA une exclusion de la ligue des champions ? C’est Wadii Al Jari. Tout cela aurait pu me coûter cher. Alors qu’on arrête de dire qu’il a aidé les Tunisiens ».
Une chose est sûre, il a un énorme complexe d’infériorité. Le niveau du débat était déplorable, trop de populisme et mépris de ceux qui appelle « bourgeois ».