Elisabeth Borne en Algérie à la tête d’une délégation de 15 ministres, 11 accords signés

10-10-2022
Elizabeth Borne à Alger.

La France et l’Algérie ont signé onze accords, en marge de la visite de la Première ministre française, Elisabeth Borne, en Algérie à la tête d’une importante délégation ministérielle.

Elisabeth Borne était arrivée dimanche à Alger à la tête d’une délégation de 15 ministres, pour confirmer « la réconciliation entre les deux pays », à l’occasion de la tenue du cinquième comité inter-gouvernemental franco-algérien de haut niveau.

Elle a été accueillie à sa descente d’avion par son homologue algérien, Aïmene Benabderrahmane.

Cette visite intervient après celle du président français, Emmanuel Marcon, en août dernier en Algérie.

Dans une déclaration à l’issue de la cérémonie de signature, Borne a indiqué que cette rencontre est « une occasion inédite pour commencer à traduire en actes la vision de nos deux chefs d’Etat, dans le sillage de la déclaration d’Alger pour un partenariat renouvelé signé le 27 aout ».

Elle a fait état d’ »un engagement durable » des deux pays afin de donner corps à ce partenariat devant s’articuler autour de trois piliers.

Le premier pilier à trait à l’économie ; il s’agit de développer le commerce, l’innovation et de créer des emplois.

Borne a annoncé « la signature d’un protocole d’accord sur les micro-entreprises et les partenariats ». Comme elle a évoqué « la coopération industrielle et technologique, consistant à mettre des technologies de pointe à la disposition des deux pays ».

Le deuxième pilier concerne la mobilité. « Il s’agit de mieux encadrer la circulation des personnes entre les deux pays », à travers « la mobilité scientifique, étudiante, artistique et économique ».

Le troisième pilier porte sur la jeunesse, « il s’agit de regarder vers l’avenir et de penser aux jeunes des deux rives de la méditerranée », a-t-elle souligné dans une vidéo mise en ligne sur le site du palais Matignon.

La Première ministre française a, par ailleurs, déclaré que les deux parties s’étaient entendues sur « un calendrier resserré, en vue d’intensifier les contacts et le dialogue », aussi bien sur les sujets évoqués, que sur les défis globaux liés à l’énergie, au numérique, aux changements climatiques, etc.

Gnetnews