Hachani évoque « la décennie noire » et « les parties malfaisantes » qui ont tenté de compromettre les relations entre la Tunisie et la France
Le chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a fait état de liens profonds unissant la Tunisie et la France.
Dans une déclaration conjointe avec son homologue français, au terme d’une séance de travail conjointe à l’Hôtel de Matignon, Ahmed Hachani, a indiqué que les deux parties forment une sorte de duo à même d’impulser les relations entre nos deux pays.
Premier chef du gouvernement à être reçu par son homologue français depuis sa nomination, Hachani a évoqué « un petit refroidissement » (…), mais, « j’ai l’impression que c’est le printemps ».
Il a parlé, dans une vidéo postée sur la page officielle Facebook de la présidence du gouvernement, « d’une occasion unique pour qu’on lève toutes les difficultés du passé, dues à des incompréhensions et des quiproquos ».
« Certaines parties malfaisantes ont joué un rôle là -dedans, ont colporté des contrevérités, c’est pour essayer d’enrayer la machine qui s’est bien remise en marche entre la France et la Tunisie », a-t-il souligné.
Il a qualifié « les relations d’historiques et de vieilles », disant entrevoir d’énormes perspectives en la matière.
Hachani a ajouté que la Tunisie avait connu « une décennie noire ». « Des personnes sans foi ni loi, ont fait en sorte de l’abimer, de l’écorner et de l’écorcher, mais la Tunisie s’est relevée et on s’est débarrassé de ces gens », dont il reconnait, encore, « un pouvoir de nuisance auprès de parties mal informées ».
« Nos relations sont tellement solides que nul ne saurait affecter », a-t-il martelé, évoquant « un nouvel élan, voire un envol de ces relations à la lumière de ce qui se fait en Tunisie depuis quelques mois », signalant que rien n’est laissé au hasard l’économie, le social, l’investissement, l’infrastructure, etc.
Le chef du gouvernement s’est arrêté au rôle joué par la Tunisie en matière migratoire. « Pendant le conflit en Libye, nous avons reçu un million et demi de Libyens, comme nous avons apporté une assistance médicale aux migrants africains pour qu’il n’y ait pas de maladies ».
« Le problème migratoire concerne tout le monde, il faut voir le mal à la source et les causes de la migration », a-t-il dit.
Au sujet de la cause palestinienne, Hachani s’est arrêté à ce qu’endure les Palestiniens, « personne n’accepte qu’il y ait des milliers d’enfants et de femmes qui meurent, nos idées ne convergent pas sur tous les plans, nous avons nos idées, la France a les siennes », a-t-il dit.
Gabriel Attal a évoqué, lui, une relation singulière qui dépasse tous les aléas.
Gnetnews