Kaïs Saied se concerte avec les chefs des organisations nationales autour du choix du futur chef du gouvernement

18-01-2020

Même si la constitution ne l’y oblige pas, le président de la république, Kaïs Saied, s’est entretenu hier soir, vendredi 17 janvier, avec les chefs des organisations nationales, dans le cadre des concertations de formation du futur gouvernement, et du choix de celui, ou celle qui devra le conduire.

Après avoir reçu les correspondances des partis, et groupes parlementaires contenant une kyrielle de personnalités jugées comme étant dignes du fauteuil de la Kasbah, le chef de l’Etat a reçu, tour à tour, à Carthage, les représentants des organisations nationales, en premier le Secrétaire Général de l’UGTT.  Noureddine Taboubi a déclaré que « les urgences sociales et nationales en Tunisie, requièrent la conjugaison des efforts », signalant que notre pays a besoin « d’une compétence en mesure de fédérer les Tunisiens, d’assurer leur sécurité et d’éradiquer la précarité à l’emploi ».

Le chef de la centrale syndicale a salué le président pour son souci d’élargir les concertations, et a formulé le vœu que son choix d’un chef du gouvernement, soit à la mesure des attentes du peuple.

Le président de l’UTICA, Samir Majoul, a affirmé la nécessité que le gouvernement soit composé des meilleures compétences tunisiennes, dotée d’un rayonnement à l’intérieur, et à l’extérieur de la Tunisie, appelant à ce qu’elles soient « des compétences non-partisanes ». Il a dit le souci de l’organisation patronale « d’appuyer l’économie et de se préparer à soutenir les efforts de l’Etat, en matière de consolidation du développement régional et de création des opportunités d’emploi ».

Le président de l’UTAP, Abdelmajid Zar, a évoqué les principaux attributs devant être réunis chez le chef du gouvernement, appelant à « une personnalité fédératrice à même d’œuvrer à changer le modèle de développement, qui soit capable de prendre les décisions audacieuses pour sauver le pays, notamment au niveau économique et social ».

La présidente de l’UNFT, Radhia Jerbi, a déclaré avoir proposé au chef de l’Etat la vision de l’organisation féminine, au sujet de la personnalité qui pourrait conduire le gouvernement.

Elle a fait état de « l’estime exprimée par Kaïs Saied pour la femme tunisienne, et sa détermination à ne pas toucher à ses acquis, et ses droits, appelant à accorder davantage d’intérêt à la femme, non en tant que personne, mais comme citoyenne à travers son accession aux postes de décision, et en lui permettant d’exprimer son opinion sur la chose publique. »

Gnetnews