La France élève sa souveraineté agricole au rang « des intérêts fondamentaux de la nation »

21-02-2024

Le Premier ministre français, Gabriel Attal, a affirmé ce mercredi 21 février, que la souveraineté agricole était le cap de son gouvernement.

Lors d’une conférence presse, destinée à faire des annonces pour calmer la grogne des agriculteurs, le locataire de Matignon a affirmé que « la souveraineté agricole et alimentaire est un objectif et est considérée comme étant parmi les intérêts fondamentaux  de la nation au même titre que la sécurité et la défense nationale ».

Il a indiqué que son gouvernement a pris  62 engagements pour calmer la colère des agriculteurs et accéder à leurs revendications,

Gabriel Attal a décliné les principaux enjeux autour desquels se traduit ce regain d’intérêt pour l’agriculture, s’agissant, notamment de mieux reconnaitre le métier d’agriculteur,  « en donnant plus de revenus à nos agriculteurs et de la valeur à notre alimentation, il faudrait que nous  consommions davantage français », a-t-il souligné.

Il a, par ailleurs, fait état d’avancées au niveau  européen pour mieux protéger les agriculteurs français contre les produits et les volailles ukrainiens, signalant que son pays « va se battre produit par produit, » s’agissant des négociations dans le cadre de l’accord avec le Mercosur (Une alliance regroupant l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay).

Il s’agit, aussi, a-t-il ajouté, de faciliter la vie des agriculteurs  et simplifier les normes, ainsi que les règles au niveau de la PAC (Politique agricole commune). « La commission européenne va présenter un pack de simplifications. »

Il a encore annoncé qu’un plan spécifique de la souveraineté de l’élevage est en cours de discussions.

L’autre enjeu est d’assurer le renouvellement des générations et de faire en sorte que les exploitations soient reprises par les jeunes, d’où la nécessité d’éliminer les obstacles et les freins à la vocation, a-t-il souligné, en substance.

Gnetnews