La société civile appelle l’Etat à empêcher l’effondrement de l’enseignement en Tunisie

12-05-2023

L’Organisation internationale de la protection des enfants méditerranéens (Oipem) appelle, ce vendredi 12 Mai 2023, l’Etat et ses différentes structures à assumer leur responsabilité historique, en empêchant l’effondrement de l’enseignement en Tunisie, suite au maintien par les syndicats de l’enseignement de la décision de rétention des notes, signalant que le droit à l’enseignement, y compris les examens et moyennes, est un droit constitutionnel.

L’organisation indique, dans un communiqué relayé par la TAP, que « le ministère de l’Education n’a pas réussi à gérer cette crise, et n’a pas su exploiter le soutien présidentiel, au moment de l’appel du président de la république le 23 Mars dernier, à parvenir à une solution à la rétention des notes, à débloquer cette affaire et à donner le feu vert à la négociation ».

Elle met en garde contre le recours au mécanisme d’admission systématique, comme c’était le cas l’année scolaire 2014/ 2015, ayant donné lieu à des résultats catastrophiques, dont les répercussions négatives, se poursuivent à ce jour.

L’organisation affirme la nécessité « de ne pas toucher aux examens nationaux, étant une ligne rouge, et tout boycott au niveau de la préparation ou de la correction serait un crime d’Etat passible de sanction pénale ».

Elle exhorte les différentes parties, gouvernement et syndicat, « à faire valoir l’intérêt de l’élève, étant la véritable richesse nationale ».

La partie syndicale a décidé de reconduire la rétention des notes, appelant le ministère de l’Education à s’asseoir autour de la table des négociations pour parvenir à des solutions aux revendications des enseignants.

Gnetnews