La Tunisie est parmi les premiers pays ayant mis en avant la gravité de la pandémie du Coronavirus (Saïed)

25-09-2020

Le président de la république, Kaïs Saïed, a affirmé hier, jeudi 24 septembre, que « la Tunisie était parmi les premiers pays, ayant œuvré à attirer l’attention de la communauté internationale sur la gravité de la pandémie du Coronavirus, ses dimensions multiples et ses différentes répercussions sur la paix, la sécurité et tous les aspects de la vie ».

Intervenu par la technique de visioconférence jeudi 24 septembre devant le Conseil de sécurité lors du sommet international autour de la gouvernance internationale au cours de l’étape de l’après-Coronavirus, Saïed a réitéré son appel « à opter pour une nouvelle approche de la sécurité internationale fondée principalement sur la consolidation de la coopération et la cohésion entre les pays et les peuples ».

Le chef de l’Etat a salué « l’adoption à l’unanimité par le Conseil de sécurité de la résolution 2532 du 01er juillet 2020, que la Tunisie a initiée en concertation avec la France », affirmant la nécessité « de s’engager à sa teneur, notamment face à l’accentuation des répercussions humanitaires de la pandémie dans plusieurs zones de conflits, à l’instar de la Syrie, du Yémen, de la Libye, du Sahel, de l’Afghanistan, et autres ».

Kaïs Saïed s’est arrêté « aux retombées économiques et sociales de la pandémie du Coronavirus, notamment dans les pays en voie de développement, dans la mesure où les dernières prévisions de la FAO évoquent une récession économique, à cause de laquelle, 132 millions de personnes s’ajouteront à la catégorie souffrant de la faim comptant 690 millions de personnes. Ces répercussions et autres sont de nature à nourrir les tensions et les conflits dans le monde, cela posera de nouveaux défis devant le Conseil de sécurité et la communauté internationale, et requerra plus de solidarité. »

Le locataire de Carthage a réitéré son appel à la communauté internationale, « à poursuivre son soutien au continent africain, et à l’aider à valoriser ses potentialités prometteuses, à renforcer les chances du développement à travers la reconversion de sa dette extérieure, ce qui contribue à la concrétisation des aspirations de ses peuples pour plus de sécurité, de stabilité et de développement durable ».

Il a estimé que « les mutations générées par la pandémie sur les relations internationales, appellent à la réflexion à l’avenir de la gouvernance du monde, qui sera différente de ce qu’elle était avant la propagation du virus ».

Kaïs Saïed a plaidé pour « un nouvel ordre mondial plus juste, ainsi que pour une action commune afin de transformer cette crise en catalyseur pour un nouveau départ ».

Gnetnews