La Tunisie perd 50 % de sa richesse halieutique à cause de la pêche anarchique

26-01-2022

L’Union tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP) appelle à appuyer le dispositif de production, à en renforcer la productivité, et à accélérer la signature des traités de partenariat avec le gouvernement, dans les secteurs des céréales, des volailles, et de la pêche, tout en optant pour le mécanisme des prix variables.

Dans un communiqué paru à l’issue de la tenue de la réunion de son bureau exécutif, hier mardi 25 janvier, l’organisation agricole plaide pour une approche participative en matière de règlement des dossiers brûlants, objet de préoccupation des agriculteurs et des pêcheurs, comme les aliments pour bétail, la question de l’eau, et les grandes réformes dans le secteur de l’agriculture et de la pêche.

L’UTAP se dit préoccupée par les difficultés persistantes marquant la saison des grandes cultures et de l’incapacité des agriculteurs à valoriser les facteurs climatiques du fait du manque flagrant de l’ammonitrate, dans la mesure où le taux d’approvisionnement des régions céréalières n’a pas dépassé les 30 %, des suites de la répartition inéquitable de ce produit, chose préjudiciable, particulièrement, pour les petits producteurs.

Le syndicat agricole réclame le renforcement du contrôle sanitaire de tous les produits agricoles et de pêche importés d’une manière légale et illégale, en préservation de la santé du consommateur, ainsi que des dispositifs locaux. Il appelle à des solutions à même d’aplanir les complexités administratives, liées notamment à l’investissement et à l’exportation.

L’UTAP dit son inquiétude envers la baisse des richesses halieutiques, dans une proportion dépassant les 50 %, du fait de l’accentuation du fléau de la pêche anarchique.

L’organisation met en garde les autorités compétentes contre le « relâchement », l’ »atermoiement », et le « manque de sérieux » en matière de déblocage des dossiers du secteur, notamment ceux liés à la lutte contre la pêche anarchique, la généralisation du repos biologique, et le règlement des problèmes en suspens.

Gnetnews