La Tunisie rappelle les constantes de sa diplomatie fondée sur le principe de non-ingérence

04-05-2022
Kaïs Saïed lors du dernier sommet Union européenne/ Union africaine à Bruxelles

La Tunisie réitère son engagement à respecter les principes et constantes de sa politique étrangère, s’agissant de « la défense des causes justes, du droit des peuples à l’autodétermination, de la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays, du règlement pacifique des conflits, et de la diffusion des valeurs de paix, sécurité et développement solidaire ».

Célébrant hier, mardi 03 Mai, la journée nationale de la diplomatie, correspondant au 66ème anniversaire de la création du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, la Tunisie fait valoir, dans un communiqué du même ministère, « le rôle central joué par sa diplomatie pendant des années en matière de consécration de l’indépendance du pays, et sa souveraineté, en hissant sa position dans le concert des nations ».

« L’approche tunisienne en matière de relations internationales a reposé sur l’instauration de partenariats privilégiés avec tous les pays frères et amis, en consécration des intérêts communs et mutuels, dans le cadre du respect réciproque », souligne le département du Nord-Hilton.

Notre pays était ouvert sur toutes les régions de son appartenance géographique et politique, et était une passerelle entre tous ces espaces, indique-t-il en substance. 

« La Tunisie a porté lors des différents forums internationaux, la voix africaine, arabe, musulmane et méditerranéenne, ses positions étaient objet de respect de la part de toutes les parties, ce qui a renforcé le capital confiance et crédibilité dont elle jouit sur le double plan régional et international ».

La Tunisie était, à travers son histoire, au service de la paix et de la sécurité dans le monde, et a contribué à créer de nouveaux mécanismes, dans ses relations internationales, sur la base de la solidarité et du développement équitable, assure-t-il.

Elle a, par ailleurs, œuvré à respecter le droit international des droits de l’homme, dans leur dimension globale, dans la mesure où elle a rallié la plupart des conventions internationales. Elle a, également, présenté des projets de résolutions au conseil des droits de l’homme, à l’instar de la liberté d’expression sur Internet, la sécurité des journalistes, et l’espace dédié à la société civile, aux droits de l’homme et à la démocratie, énumère le même département.

Gnetnews