La Tunisie rejette toute ingérence dans ses affaires et n’accepte qu’un traitement d’égal à égal
Le président de la république a rappelé « les constantes de la diplomatie tunisienne, notamment, l’indépendance de la décision nationale émanant de la volonté populaire, et le rejet par notre pays de toute ingérence dans ses affaires intérieures ».
Lors d’une rencontre, vendredi 12 avril avec le ministre des Affaires étrangères, Kaïs Saïed a affirmé que « la Tunisie n’accepte qu’un traitement d’égal à égal, de quelque partie que ce soit ».
L’entrevue a, par ailleurs, porté sur les prochains rendez-vous diplomatiques, sur les plans bilatéral et multilatéral.
Le chef de l’Etat a mis l’accent sur le rôle des consulats à l’étranger, et la nécessité d’une meilleure prise en charge des ressortissants tunisiens, étant donné qu’un nombre non négligeable d’entre eux, prennent la peine de se déplacer depuis leur lieu de résidence, aux sièges des consulats, sans qu’il n’obtienne les prestations demandées.
La question de la migration irrégulière a été également évoquée. Le chef de l’Etat a réitéré que la Tunisie qui traite, humainement, les migrants refuse d’être un pays de transit ou de résidence.
La Tunisie n’a jamais été à l’origine de ce fléau qui s’accentue de jour en jour, mais assume, à l’inverse, les suites d’un ordre mondial, ayant conduit à cette situation inhumaine, a-t-il fustigé.
Et de poursuivre : Les organisations internationales spécialisées, qui devaient se tenir aux côtés de la Tunisie, se contentent, la plupart du temps, de communiqués, ou tentent d’imposer un fait accompli, que les Tunisiens n’accepteront jamais.
Gnetnews