La Tunisie rejette toute partition de la Libye

01-05-2020

Le président de la république, Kaïs Saïed, a présidé hier, jeudi 30 avril, à Carthage une réunion consacrée à l’examen de la situation en Libye, en présence du chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, des ministres de la Justice, de la Défense nationale, de l’Intérieur et des Affaires étrangères, ainsi que de nombre de cadres sécuritaires et militaires.

La Tunisie rejette toute partition de la Libye sous quelque forme que ce soit, ont affirmé les participants à cette réunion, après avoir discuté des dernières évolutions chez notre voisin du Sud.

Ils ont, par ailleurs, réitéré l’attachement de la Tunisie à la légalité internationale, tout en plaidant de nouveau pour un règlement inter-libyen pour solutionner cette crise, loin de toute ingérence étrangère.

Cette affaire est celle du peuple libyen, ce n’est pas une question internationale, ont-ils souligné, selon un communiqué de la présidence.

La réunion a rappelé que la Tunisie est parmi les pays les plus touchés par l’exacerbation de la crise en Libye, appelant la communauté internationale à prendre en considération le préjudice subi par notre pays.

Un groupe de travail rassemblant les différentes parties a été mis en place au niveau de la présidence, dont le rôle est outre la coordination des actions, la prospection de l’avenir, de manière à faire face à tout imprévu.

Ce faisant, lors de sa communication téléphonique hier, avec le président du Conseil de l’Europe, Charles Michel, le président Kaïs Saïed a imputé les complexités de la situation actuelle en Libye aux résultats des ingérences étrangères.

Le chef de l’Etat a rappelé la position de la Tunisie reposant sur l’attachement à la légalité internationale et à la nécessité que la solution émane des Libyens eux-mêmes et non d’une autre partie.

Gnetnews