La Tunisie reprend les négociations avec le FMI, suite à une requête officielle de Najla Bouden à Kristalina Georgieva

08-11-2021

La Tunisie a repris les négociations avec le Fonds monétaire internationale (FMI), après un arrêt dicté notamment par l’instabilité politique en Tunisie, et l’absence d’un interlocuteur officiel, soit un gouvernement.

Les autorités économiques et financières tunisiennes, représentées par M. Marouane El Abassi, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, M. Samir Saied, ministre de l’Economie et de la Planification et Mme Sihem Nemssia, ministre des Finances se sont entretenus, jeudi 04 novembre 2021, à distance, avec une délégation du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par M. Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale (MENA), annonce la banque centrale de Tunisie dans un communiqué.

Ont, également, pris part à cette réunion, M. Chris Geiregat, chef de la mission du FMI en Tunisie, M. Jérôme Vacher, représentant résidant du Fonds en Tunisie et M. Hossein Hosseini, administrateur de la Tunisie auprès du FMI.

Cette réunion qui s’inscrit dans le cadre de la poursuite des discussions techniques entre les services du FMI et les autorités Tunisiennes a porté sur la revue de l’évolution économique et monétaire en Tunisie.

Elle a porté, également, sur les réformes économiques envisagées par les autorités tunisiennes et pouvant être soutenues par les partenaires internationaux, notamment le Fonds monétaire international suite à une requête officielle formulée cette semaine par la Cheffe du Gouvernement à la directrice générale du Fonds.

La délégation tunisienne et celle du FMI, se sont accordées sur l’importance des orientations stratégiques arrêtées par le gouvernement tunisien qui seront traduites, en partie, au niveau de la Loi des finances de 2022, à même de donner un signal fort tant aux bailleurs de fonds qu’aux investisseurs tunisiens et étrangers.

Un consensus de tous les intervenants s’est dégagé autour de l’importance d’impliquer toutes les parties prenantes nationales dans la conduite de ces réformes, conclut la BCT.

D’après Communiqué