La Tunisie suspendue des instances de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie

L’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a décidé « de suspendre la Tunisie, ainsi que le Tchad et la Guinée de ses instances ».
Réunis le 12 octobre en visioconférence, en présence d’une vingtaine de parlementaires francophones issus de quatre continents, les membres du bureau de l’APF ont passé en revue « les situations politiques au sein de l’espace francophone et pris acte de la suspension de facto des sections tchadienne, guinéenne et tunisienne des instances de l’APF à la suite de l’évolution de la situation dans ces trois pays », souligne l’APF dans un communiqué paru hier, mercredi 13 octobre sur son site officiel.
Les membres du bureau ont, par ailleurs, convenu « d’accompagner davantage les parlements en situation de crise ou de transition vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel et la démocratie ».
Ce faisant, les parlementaires ont adopté l’Avis de l’APF sur la gouvernance et la règlementation du numérique qui sera remis aux chefs d’État et de gouvernement lors du prochain Sommet de la Francophonie.
Les membres du Conseil permanent de la Francophonie avaient décidé, mardi 12 octobre, de reporter d’un an le 18e Sommet de la Francophonie. Ce report est dû à des enjeux liés à la pandémie et à des raisons politiques .
La Tunisie s’est pourtant dite, totalement, disposée à abriter le sommet à l’échéance convenue.