Le dinar s’est amélioré de 3,2 % face au dollar et de 5,3 face à l’euro (Chalghoum)

09-12-2019

L’Assemblée poursuit ce lundi 09 décembre la discussion du projet du budget de l’Etat et du projet de loi de finances 2020 au cours d’une plénière parlementaire.

Dans sa réponse aux questions des députés, dimanche soir, le ministre des finances, Ridha Chalghoum, a souligné que les réformes ont été destinées, en grande partie, à redresser les équilibres financiers de l’Etat.

Il a encore affirmé que « le dinar tunisien s’est amélioré de 3,2 % face au dollar et de 5,3 face à l’euro ».

« Le budget de 2020 est un budget par objectifs », a-t-il indiqué, signalant que tout millime dépensé dans le budget de l’Etat est soumis au contrôle de la Cour des Comptes.

Il a considéré comme étant une « responsabilité collective » le retard pris par la réforme des caisses sociales », signalant que le prélèvement de 1 % des salaires s’inscrit dans le cadre de la réforme des caisses sociales.

Selon ses dires, la croissance provient de la production de l’huile d’olive, et de l’entrée en exploitation du champ Nawara.

Chalghoum a dit la nécessité de réduire le déficit du budget dans la limite de 2 % en 2022, affirmant que l’exécution du budget est estimée à 80 % depuis 2011.

Le ministre qui assure également l’intérim à la tête du ministère du développement et de l’investissement a déclaré que la Tunisie a adhéré au système d’échange d’informations et « tout Tunisien qui procède au trafic de devise sera signalé par le pays concerné ».

Il a annoncé que la banque des régions allait être prête en 2020.

Les élus étaient nombreux hier à participer aux débats et à critiquer la teneur des textes budgétaires du prochain exercice, les considérant comme étant « dénués de toute vision et toute mesure énergique pour sortir le pays de la crise, relancer la croissance et l’investissement, créer des emplois, donner du pouvoir d’achat aux Tunisiens et lutter contre la pauvreté et la précarité ».

Ce sont des projets de budgets bâclés, alourdissant les dépenses de fonctionnement de l’Etat aux dépens des dépenses attribués à l’investissement, préparé par un gouvernement sortant pour le futur gouvernement, ont-ils déploré en substance, préconisant qu’un projet de loi de finances complémentaire va se substituer à l’actuel PLF de 2020.

Gnetnews