Le parlement arabe rejette le communiqué de son homologue européen, au sujet de l’Algérie

12-05-2023

Le parlement arabe rejette et condamne le communiqué du parlement européen, au sujet de l’Algérie, l’appelant à cesser son ingérence dans les affaires intérieures des pays arabes.

Le parlement arabe affirme, ce vendredi 12 Mai, dans un communiqué « son refus catégorique, et sa condamnation ferme du communiqué du parlement européen, au sujet de la liberté d’expression en Algérie », pointant « une ingérence manifeste et inacceptable dans les affaires intérieures de l’Algérie ; et la poursuite du procédé inadmissible de publication de communiqués analogues, au sujet des droits de l’Homme dans les pays arabes ».

Le parlement arabe rejette, la teneur du communiqué du parlement européen, dénonçant « des mensonges et des informations tendancieuses, ne s’appuyant pas sur des vérités ou des preuves objectives ».

« Le ton hautain dudit communiqué est une transgression criante des principes onusiens, et des traités internationaux, lesquels insistent sur le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays », s’élève le parlement arabe.

L’institution parlementaire panarabe appelle son homologue européenne « à cesser de s’arroger un tutorat sur les pays arabes, la pressant à ne pas politiser les affaires de droits de l’homme, en en faisant un prétexte en vue de l’ingérence dans les affaires intérieures algériennes, a fortiori en présence d’institutions constitutionnelles et judiciaires en mesure de réunir toutes les garanties nécessaires à la préservation de la liberté d’expression, et des droits de l’homme dans la société algérienne ».

Le parlement européen avait adopté la veille, jeudi, une résolution sur le respect des droits humains en Algérie, à 536 voix pour, 4 contre et 18 abstentions.

Le Parlement avait demandé instamment aux autorités algériennes « de libérer immédiatement toutes les personnes détenues arbitrairement et inculpées pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression ».

La résolution appelle les autorités algériennes à modifier les accusations liées à la sécurité dans le Code pénal utilisées pour criminaliser le droit à la liberté d’expression.

Le parlement européen avait pressé les institutions de l’UE et les États membres à condamner ouvertement la répression de la liberté de la presse en Algérie, tout en appelant la délégation de l’Union et les ambassades des pays de l’UE à demander l’accès aux journalistes emprisonnés et à assister aux procès…

Gnetnews