« Les mafias politiques et médiatiques sont en état de panique et sortent leurs griffes » (Chahed)

27-08-2019

Le candidat à l’élection présidentielle anticipée, Youssef Chahed, a exclu ce mardi 27 août, sur Mosaïque, toute interférence de la politique dans la justice, signalant que l’arrestation de Nabil Karoui n’est pas dans son intérêt (électoralement parlant) et montre qu’ »il n’y a pas d’immixtion politique dans le judiciaire ».

Interrogé sur les critiques qui le visent notamment de la part du candidat à la présidentielle et ministre de la Défense nationale, Abdlekarim Zbidi, qui l’accuse d’utiliser les moyens de l’Etat pour s’en prendre à lui, Youssef Chahed rétorque qu’il « est attaqué et visé depuis trois ans, du fait de sa guerre ouverte contre la corruption et les corrompus. »

« On dit que le pays est menacé par la dictature de Youssef Chahed, il est, plutôt, menacé par les mafias politiques et médiatiques qui sont en état de panique, et qui ont sorti leurs griffes cette dernière période : ils sont face à deux hypothèses soit ils confisquent l’Etat et seront amenés à l’accaparer pendant des années, soit ils sont anéantis », a-t-il souligné.

« Avec Youssef Chahed, il n’y a aucun compromis avec la corruption », a-t-il assuré, estimant avoir eu deux possibilités : « s’accommoder de la corruption comme tout le monde l’a fait, ou bien l’attaquer frontalement. J’ai choisi l’attaque frontale », a-t-il déclaré.

Le candidat à la présidentielle a réitéré que « la guerre contre la corruption est plus difficile que la guerre contre le terrorisme, car l’ennemi est dissimulé dans l’administration, les rouages de l’Etat, et les partis politiques ».

Au sujet de l’amendement de la constitution que préconisent certains candidats au scrutin de la mi-septembre, il a indiqué qu’il souhaite opérer un seul amendement, celui de supprimer l’immunité.

Youssef Chahed avait délégué ses pouvoirs, en tant que chef du gouvernement, à son ministre de la fonction publique, Kamel Morjane, jusqu’à la fin de la campagne le 13 septembre prochain, pour, avait-t-il justifié, garantir l’impartialité de l’administration et l’égalité des chances entre les candidats à la présidentielle.

Gnetnews