Mechichi revient sur l’accord du Kamour et explique la nouvelle démarche envers les problèmes dans les régions

10-11-2020

Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, a déclaré que son gouvernement avait opté pour « une nouvelle méthode en matière de dialogue avec la population de Tataouine, et l’écoute de ses préoccupations et thèses, et n’est pas entré en confrontation avec elle, comme l’envisageaient certains. »

Lors d’un point de presse à la salle d’opérations d’el-Aouina, consacré à « l’évolution de la situation épidémiologique et au règlement de la crise d’el-Kamour », Mechichi a indiqué que « ce problème n’a pas été résumé dans l’accord de juin 2017, mais a été dépassé vers des solutions garantissant la pérennité des postes d’emploi, tout en permettant aux sociétés de la région de conclure des marchés directement, à destination de la région et des gouvernorats avoisinants ».

Il a ajouté que son gouvernement « était déterminé à écouter les préoccupations des habitants de la région, et à échanger avec l’ensemble de ses composantes pour une période de plus de 5 semaines, en vue de régler ce problème qui dure depuis des années ».

Le locataire de la Kasbah a salué « l’important rôle joué par l’équipe gouvernementale qui a conduit ce dialogue, ainsi qu’aux représentants de la région, ce qui a permis d’atteindre une solution définitive à cette crise, et a débouché sur des décisions issues de l’accord de 2017, prévoyant des mécanismes de développement et d’emploi à Tataouine, à travers notamment l’ouverture d’une ligne de crédit annuelle de 80 millions de dinars et autres programmes que l’Etat s’engage à réaliser et à accompagner ».

Le chef du gouvernement a indiqué que cette démarche fondée sur le dialogue et le retour de la confiance, sera adoptée dans l’ensemble des gouvernorats, notamment ceux qui souffrent de problèmes de développement, dont le gouvernorat de Gafsa qui fera l’objet d’un conseil ministériel le 24 novembre. Le gouvernorat de Kébili qui verra la mise en application des mesures prises à son profit lors d’un dernier CMR, outre la formation d’une équipe de travail pour contacter les gouvernorats de Jendouba, Kasserine, Sidi Bouzid, et les représentants de la société civile là-bas, afin que les suggestions et les conceptions en matière de développement soient exposées d’une manière participative ».

Le concept de l’autorité de l’Etat est fondé sur le respect de ses engagements et de ses citoyens, a-t-il indiqué.

Gnetnews