Moez Driss : « L’ESS est victime des conflits politiques »

18-10-2020

L’ancien président de l’Etoile Sportive du Sahel, Moez Driss, a déclaré samedi à Mosaique FM, que son club est victime des conflits politiques : « L’ESS passe par une période difficile. Je ne suis pas surpris car nous avons mêlé le sport à la politique. J’avais pourtant prévenu les Etoilés en 2014 mais ma déclaration n’avait pas plu à tout le monde. Pour des raisons politiques, deux personnes qui travaillaient ensembles sont en train de se saboter et c’est l’Etoile qui subit les conséquences ».

Driss a profité de l’occasion pour appeler les personnes concernées à privilégier l’intérêt de leur club : « Le problème n’est pas financier. Il faut que ces gens mettent leurs conflits de côté et se remettent en question. Avec une bonne évaluation de la situation et ambiance seine, l’ESS peut sortir la tête de l’eau ».

Concernant la présidence de la CAF, Moez Driss a exprimé son soutien à Tarek Bouchamaoui : « Il occupe des postes importants au sein de la CAF et de la FIFA depuis une vingtaine d’année. La Tunisie ne doit pas rater cette occasion en or. Il a de grandes chances de remporter les élections surtout qu’il a beaucoup de connaissances au sein des instances sportives. Je respecte les ambitions de Wadii Al Jari qui souhaite intégrer le comité exécutif mais avoir un Tunisien à la tête de la CAF est plus important. Je pense que le président de la FTF va privilégier l’intérêt du pays. Personnellement, j’estime que si la confédération africaine était présidée par un Tunisien, nous n’aurions pas été privés du penalty qui aurait permis à notre sélection d’arracher les prolongations lors de la demi-finale de la CAN ».