Un projet d’énergie renouvelable empêché de voir le jour en Tunisie, à cause du syndicat
Le ministre de l’Energie, des Mines et de la Transition énergétique, Mongi Marzouk, écrit ce lundi 27 juillet sur sa page Facebook, un poste où il s’interroge : « pourquoi la fédération générale de l’électricité et du gaz s’oppose à l’un des premiers projets d’énergies renouvelables ? »
« L’énergie renouvelable est une priorité nationale, une nécessité vitale pour notre sécurité énergétique, et est une revendication populaire revêtant une efficience économique, environnementale et sociale. »
Les énergies renouvelables occupent « une importante place dans les politiques et les priorités de la plupart des pays du monde, en vue de la préservation du climat et de l’environnement », écrit le ministre.
« Plus de 143 pays ont mis en place des politiques en la matière et plus de 166 pays en ont fixé des objectifs ».
La fédération de l’électricité s’oppose aujourd’hui au raccordement de 10MW de la station de Tataouine à l’énergie solaire, qui représente à peu près 0,1 % de la production de la STEG, alors que la station d’Enfidha a été inaugurée il y a quelques semaines avec une capacité de 1MW, souligne le ministre.
« La fédération de l’électricité, au lieu d’être du côté des énergies propres, et de la sécurité énergétique, du fait des avantages que cela a pour le dispositif d’électricité, et pour la Tunisie en termes d’avantages énergétiques, socioéconomiques et environnementaux, œuvre à paralyser les premières réalisations en violation de la loi, partant d’une compréhension étriquée et incorrecte de l’intérêt du secteur électrique, et du rôle des énergies renouvelables en termes de son développement et l’élargissement de ses services et de son rôle dans le dispositif énergétique en général », conclut-il.
Gnetnews
