« On vote Non à une constitution qui va faire reculer la Tunisie » (Abdelkefi)

12-07-2022

Le président d’Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi, a déclaré, ce mardi 12 juillet, que « l’on est en train de vivre depuis une année une arrogance et obstination à tous les niveaux ».

Lors d’une conférence de presse, Abdelkefi a indiqué « qu’Afek Tounes était parmi les premiers partis ayant dit que le 25 juillet était un choc positif, comme il était pour la fin du rabaissement de l’action parlementaire, le non-retour à l’avant 25 juillet, » etc.

Il s’est étonné de l’épouvantail agité sur la scène nationale même par des personnalités morales qui considèrent que « si le Non l’emporte, Ennahdha va retourner au pouvoir ».

« Le Non ne sera jamais un retour à l’avant 25 juillet », a-t-il asséné.

Les lois signées par Kaïs Saïed sont celles de l’Etat tunisien, et le décret présidentiel n’o 117 pourrait être une base à la continuité de l’Etat, à la tenue d’élections législatives anticipées, et même éventuellement d’une élection présidentielle anticipée, a-t-il souligné.

« On vote Non à une constitution qui va faire reculer la Tunisie », a-t-il estimé.

Les gouverneurs imposent des restrictions à toute voix discordante !

Il a, par ailleurs, souligné que son parti était favorable a un dialogue national rassemblant toutes les parties ; « opinion contre opinion, preuve contre preuve, et chiffre contre chiffre ».

« Le problème aujourd’hui en Tunisie n’est pas celui d’un régime politique, mais il est lié à la situation économique, à la dégradation de la situation sociale, aux négociations avec le FMI, » etc.

Fadhel Abdlekefi a, par ailleurs, considéré que « les problèmes ne se résolvent pas par un accord avec le FMI, ils sont beaucoup plus profonds que cela ».

Le chef du parti Afek Tounes s’en est pris « aux gouverneurs qui sont en train d’imposer des restrictions à toute voix discordante, tout en œuvrant pour la campagne du président, alors qu’ils sont censés être les gouverneurs de la république tunisienne ».

Le responsable politique a rappelé que le président de la république était hostile au référendum en 2017.

Selon ses dires, Kaïs Saïed affirmait à l’époque que « le référendum est un outil de répression et de dictature déguisée ».

Il disait, par ailleurs, qu’ »il rêvait qu’un peuple dans un pays arabe dise un jour non au référendum. J’espère que le rêve de Monsieur le président sera concrétisé et que le peuple dise non au référendum », a lancé, en substance, Fadhel Abdelkefi.

Gnetnews

1 Auteurs du commentaire
plus récent plus ancien Le plus populaire
Diogène

Et si tu apprenais à te taire et à te cacher ?