Une passation des pouvoirs de la présidence du Sommet entre le président de la République Kaïs Saïed et le Premier ministre de l’Arménie (pays hôte du XVIIe Sommet de la Francophonie) a été faite avant l’ouverture des travaux en plénière.
Lors de son discours, le président Saïed a indiqué que « la Tunisie est consciente des changements mondiaux. Malgré les obstacles et les tentatives d’organiser le Sommet ailleurs, la Tunisie a respecté ses engagements et a fait preuve de persévérance et de volonté grâce entre autres à ses amis. » a-t-il lancé à la tentative de Justin Trudeau de choisir un autre pays que la Tunisie pour l’organisation du Sommet, considérant que la Tunisie n’était plus dans un processus démocratique.
Selon Mohamed Trabelsi, coordinateur médiatique du Sommet, les débats de cette plénière porteront sur la coopération économique au sein de l’espace francophone, les moyens à même de promouvoir la langue française au sein de cet espace ainsi que sur les questions régionales et internationales du moment.
La cérémonie de clôture sera marquée par l’adoption, entre autres, de la déclaration de Djerba qui détermineront les mécanismes et actions de l’organisation dans les années à venir.
A noter que la Tunisie est le premier pays arabe et nord-africain à abriter cet évènement de taille.