Partis et organisations réclament un arrêt immédiat des négociations autour de l’ALECA
Les délégations tunisienne et européenne ont achevé hier, vendredi 03 Mai, le 4ème round des négociations autour de l’Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) qui s’est étalé sur quatre jours, depuis le 29 avril dernier.
Des partis politiques, des organisations nationales, des associations de la société civile réclament « l’arrêt immédiat des négociations relatives à l’ALECA entre la Tunisie et l’Union européenne. »
Il appellent dans un communiqué à « une évaluation sérieuse et transparente de toutes les conventions antérieures avec l’Union européenne, notamment l’accord d’association de 1995 »
L’UGTT, l’UTAP, la LTDH…el-Watad, el-Joumhouri, le parti des travailleurs… exhortent les pouvoirs publics « à s’engager à ne pas négocier les conventions à caractère stratégique, en l’absence d’un mandat parlementaire fixant les missions et les prérogatives de la délégation des négociateurs ».
Ces ONG et partis pointent le danger de l’ALECA, et « ses éventuelles répercussions sur l’économie nationale, notamment les secteurs vulnérables comme l’agriculture, les services, les matières premières et l’énergie », invoquant leur « attachement à la souveraineté nationale ».
Elles dénoncent le « black-out » autour de la teneur de ces négociations, et le fait qu’elles se déroulent sans « évaluation sérieuse » de l’accord d’association de 1995.
Gnet