Réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur la Libye, à la demande de la Tunisie
Le Conseil de sécurité a tenu hier, lundi 06 janvier, une réunion de concertations d’urgence autour des derniers événements en Libye à la demande de la Tunisie, du Royaume-Uni et de la Russie, en présence de l’émissaire onusien en Libye, Ghassen Salama.
La Tunisie a exprimé sa « vive condamnation » de la poursuite de l’effusion de sang en Libye, appelant à « une action urgente du conseil de sécurité en vue d’imposer le respect de ses résolutions inhérentes à la Libye, dont la dernière résolution 2486 de l’année 2019, qui appelle les différentes parties à s’en tenir à un cessez-le-feu durable et à inciter tous les pays membres à respecter l’embargo sur les armes ».
La Tunisie qui a accédé le 1er janvier 2020 à un statut de membre non-permanent du Conseil de Sécurité a appelé tous les pays membres « à parvenir à un cessez-le-feu immédiat, comme priorité pour prévenir l’effusion du sang ».
Tunis s’est engagé « à continuer à appuyer le processus politique », mettant l’accent sur « l’importance et la centralité de la participation des pays voisins à toutes les initiatives internationales, visant à parvenir à un règlement politique de la crise en Libye ».
La chargée de l’information à la présidence de la république, Rachida Ennaïfer, a déclaré ce mardi sur Mosaïque que « les concertations étaient encore en cours, sur la possibilité de la participation de la Tunisie, à la conférence de Berlin sur la Libye », récusant qu’il y ait un refus de la participation de la Tunisie à cette conférence.
Elle a exclu que la Tunisie ait assorti sa présence à cette conférence, à la participation de la Libye, affirmant le souci de la présidence de la république que les différentes parties concernées par le conflit, soient représentées principalement, la partie libyenne.
Gnetnews