Si la Tunisie ne parvenait pas à des solutions en 2022, elle serait obligée d’avoir recours au club de Paris (Derbel)
Le rapporteur de la Commission des Finances à l’Assemblée suspendue, Fayçal Derbel, a demandé au président de la république, Kaïs Saïed, au gouverneur de la banque centrale de Tunisie (BCT), Maraouene Abassi, et à la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia, à dire la vérité au peuple, au sujet de la situation difficile que traverse la Tunisie.
Intervenu ce lundi 27 décembre 2021 sur Shems, Derbel a indiqué que « dire la vérité aux Tunisiens, va permettre de préparer le peuple à des décisions douloureuses, et de grands sacrifices, dans un contexte d’une situation extrêmement difficile ».
Selon ses dires, le recours au FMI est une question extrêmement difficile, voire impossible. « Le fonds monétaire international va nous fuir, et les propos de Hassine Dimassi lorsqu’il a dit, qu’il ne fallait pas compter dessus est exact », a-t-il souligné.
Il a ajouté que le fonds monétaire international n’allait pas négocier avec la Tunisie, si le gouvernement ne réalisait pas trois réformes. Celles-ci portent sur la masse salariale extrêmement élevée, la caisse de compensation, outre la réforme des entreprises publiques.
« Il y a près de 9 entreprises publiques dont les fonds propres sont négatifs, dont l’office des céréales, l’office du Commerce, la STEG, et la STIR… »
Si la Tunisie ne parvenait pas à des solutions au cours de 2022, elle serait obligée d’avoir recours au club de Paris, a indiqué Fayçal Derbel.
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