Tunisie : Bouaskar évoque la tenue de la présidentielle, et estime le budget de l’ISIE à plus de 192 millions de dinars en 2024

Le président de l’instance supérieure indépendante pour les élections, Farrouk Bouaskar, a déclaré que les dépenses de l’instance pour l’année 2024 sont estimées à 192 469 MD, contre 74 000 MD au titre de 2023, et sont réparties sur les dépenses inhérentes à la masse salariale, au fonctionnement et aux interventions.
Intervenu hier, mercredi 08 novembre, devant la commission du règlement intérieur de l’Assemblée, au sujet du projet de budget de l’instance électorale, dans le cadre de la discussion du projet de budget de 2024, il a expliqué que les dépenses d’intervention sont, principalement, liées à l’organisation des élections prévues en 2024, avec la tenue du 2ème tour du scrutin local, outre les élections présidentielles.
Il a évoqué l’éventualité de la tenue d’élections partielles visant à pourvoir à la vacance au niveau des sept sièges consacrés aux circonscriptions électorales de l’étranger au sein de l’Assemblée, outre les élections locales. Ces dépenses ont été fixées à 170 000 MD.
Bouaskar a affirmé la détermination d’organiser toutes les échéances électorales, conformément aux standards internationaux, avec une bonne utilisation et une rationalisation de l’argent public, à travers des contrats avec de nombreux ministères et entreprises publiques, s’agissant des services devant être assurés, en lien avec l’opération électorale, à ses différentes étapes, à l’instar du ministère de la Défense nationale, du ministère de l’Education, de l’imprimerie officielle, et de la télévision nationale.
Le président de l’ISIE a affirmé la nécessité de la publication des textes législatifs que requiert l’installation de la deuxième chambre parlementaire, en veillant à ce que les conseils régionaux s’acquittent de leurs missions, à travers notamment, l’amendement du code des collectivités locales, et la parution de la loi organique régissant la relation entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), et le Conseil national des régions et districts (CNRD).
Gnetnews