Tunisie : Celui qui est nostalgique à la censure est en dehors de l’histoire (Kaïs Saïed)

03-05-2023

Le président de la république, Kaïs Saïed, a affirmé qu »’il n’y a pas lieu de parler de l’interdiction de n’importe quel livre en Tunisie ».

Lors d’une visite à la librairie Al-Kitab, au centre-ville de Tunis, le chef de l’Etat a ajouté que « celui qui est nostalgique à l’interdiction et à la censure, est en dehors de l’histoire ».

Revenant, dans une vidéo mise en ligne, sur la controverse autour du retrait de certains titres de la foire du livre, il a indiqué que « le livre en question n’a pas été introduit sur la liste des livres qui seront exposés dans le stand, étant donné que l’exposant devra déclarer toutes les publications qu’il exposera, ce qu’il n’a pas fait au sujet de ce livre ».

« Voilà ce livre se vend à la libraire al-Kitab », a-t-il dit, en prenant l’ouvrage en question entre ces mains,  accusant ceux qui évoquent interdiction, de « mensonge et d’affabulation ».

Le chef de l’Etat a exclu que les libertés soient menacées en Tunisie. « Les libertés ne sont pas menacées, car il y a un peuple qui les protège, la révolution a un peuple qui la protège et l’Etat a des institutions qui le protègent ».

Saïed a ajouté que « la liberté de pensée est plus importante que la supposée liberté d’expression, car la liberté d’expression requiert la liberté de pensée. Hélas, il y a des personnes qui n’ont pas de pensée, et la liberté d’expression dont ils parlent, ils en jouissent, quoiqu’ils vivent dans un coma intellectuel ».

Le chef de l’Etat s’est engagé « à tenir ses promesses et à ne pas revenir en arrière, celui qui cherche à abuser de l’Etat tunisien ou mettre en doute les libertés à l’intérieur et à l’extérieur, est soit un agent, soit est atteint d’un coma intellectuel profond dont il ne réveillera jamais ».

Il a fustigé « certaines chaines étrangères qui s’en prennent à la Tunisie, car elles travaillent au profit de parties qui veulent la chute de l’Etat tunisien, mais c’est peine perdue ; tout cela est une manière de salir la Tunisie ».

« Ceux qui appellent au terrorisme intellectuel n’ont pas de place en Tunisie, le peuple tunisien n’est pas naïf ou sous la tutelle de ceux-ci, chaque jour qui passe, leurs actes et leurs propos sont mis à nu », a-t-il encore asséné..

Gnetnews