Tunisie : Ennahdha appelle à la libération des personnes interpelées le 14 janvier

Le mouvement Ennahdha réclame la libération de toutes les personnes arrêtées le 14 janvier 2022, suite aux manifestations de célébration de l’anniversaire de la révolution, et condamne « l’extrême violence dont elles étaient victimes, notamment le frère d’un martyr de la révolution, Ahmed Boukadous ».
Dans un communiqué paru à l’issue de la réunion de son bureau exécutif, le mouvement appelle « les parties chargées de la défense des droits de l’homme et l’instance anti-torture à défendre les victimes de la répression policière le 14 janvier 2022 ».
Le mouvement « réitère sa condamnation des opérations d’incitation et de diabolisation contre ses dirigeants et partisans, et la tentative de certaines parties éradicatrices d’instrumentaliser les mensonges et les rumeurs pour faire croire à de crimes graves commis loin de toute accusation judiciaire ».
Le mouvement réclame de nouveau « la libération de Noureddine Bhiri, qui est séquestré loin du cadre de la loi ».
Ennahdha dit son « soulagement suite à la libération de Seïfeddine Makhlouf et Nidhal Saâdoudi », et souhaite « la libération des autres détenus et de juger d’un non-lieu les affaires visant les personnalités publiques et les activistes pour leurs opinions ».
Le mouvement dénonce, par ailleurs, « le silence du gouvernement face à la dégradation du pouvoir d’achat et la cherté des prix, ainsi que l’absence d’une vision pour la relance économique ».
Il réitère son appel à tous les acteurs politiques « pour poser, rapidement, des alternatives de réforme politique, économique et sociale, dans un cadre participatif, loin de toute propension à la monopolisation, et épargner ainsi au pays les dangers d’un déficit financier et de faillite ».
Gnetnews