Tunisie : Ennahdha appelle à la libération des personnes interpelées le 14 janvier

19-01-2022

Le mouvement Ennahdha réclame la libération de toutes les personnes arrêtées le 14 janvier 2022, suite aux manifestations de célébration de l’anniversaire de la révolution, et condamne « l’extrême violence dont elles étaient victimes, notamment le frère d’un martyr de la révolution, Ahmed Boukadous ».

Dans un communiqué paru à l’issue de la réunion de son bureau exécutif, le mouvement appelle « les parties chargées de la défense des droits de l’homme et l’instance anti-torture à défendre les victimes de la répression policière le 14 janvier 2022 ».

Le mouvement « réitère sa condamnation des opérations d’incitation et de diabolisation contre ses dirigeants et partisans, et la tentative de certaines parties éradicatrices d’instrumentaliser les mensonges et les rumeurs pour faire croire à de crimes graves commis loin de toute accusation judiciaire ».

Le mouvement réclame de nouveau « la libération de Noureddine Bhiri, qui est séquestré loin du cadre de la loi ».

Ennahdha dit son « soulagement suite à la libération de Seïfeddine Makhlouf et Nidhal Saâdoudi », et souhaite « la libération des autres détenus et de juger d’un non-lieu les affaires visant les personnalités publiques et les activistes pour leurs opinions ».

Le mouvement dénonce, par ailleurs, « le silence du gouvernement face à la dégradation du pouvoir d’achat et la cherté des prix, ainsi que l’absence d’une vision pour la relance économique ».

Il réitère son appel à tous les acteurs politiques « pour poser, rapidement, des alternatives de réforme politique, économique et sociale, dans un cadre participatif, loin de toute propension à la monopolisation, et épargner ainsi au pays les dangers d’un déficit financier et de faillite ».

Gnetnews