Tunisie : Kaïs Saïed ordonne la réalisation du centre international de Calligraphie

02-03-2023

Le président de la république, Kaïs Saïed, s’est entretenu hier, mercredi 01er Mars à Carthage, avec la ministre des Affaires culturelles, Hayett Gtat Guermezi.

La rencontre a porté sur de nombreux thèmes, en prime le projet du centre international de Calligraphie, que le chef de l’Etat en a ordonné la construction à côté de la Cité de la Culture de Tunis.

« Ce sera l’unique centre dans le monde qui s’intéresse à la calligraphie dans les différentes langues, d’autant que de nombreuses parties ont exprimé leurs dispositions à contribuer à sa réalisation », rapporte en substance la présidence dans un communiqué.

Maquette du centre international de Calligraphie...
Maquette du centre international de Calligraphie…

Ce centre va contribuer à faire développer la recherche et à réaliser des études ; outre la collecte des données et la documentation dans le domaine de la calligraphie arabe, en particulier, et les autres calligraphies, en général. Il abritera, également, expositions, colloques et conférences. 

Il permettra, aussi, « de préserver notre legs culturel national, et de promouvoir le tourisme culturel ».

L’édifice en devenir sera constitué de salles de conférences, d’espaces de formation et d’ateliers, ainsi que d’un musée de calligraphie arabe et autres.

Le chef de l’Etat a appelé « à accélérer la réalisation de ce centre, afin que la calligraphie retrouve son rayonnement, en tant qu’art, et comme partie intégrante de la civilisation arabo-musulmane ».

La rencontre a, également, porté sur la création de clubs de calligraphie, dans les écoles et les lycées, en coopération avec le ministère de l’Education.

« Sans culture, c’est la perte de l’essence, ou le repli sur soi »

Le chef de l’Etat a, par ailleurs, appelé « à accorder un intérêt aux maisons de culture qui étaient délaissées, a fortiori que certaines menacent ruine et ont besoin d’être restaurées, comme les maisons de culture Ibn Khaldoun et Ibn Rachik à la capitale, et ailleurs ».

Il a, par ailleurs, évoqué les festivals et leur rôle en matière de promotion de la culture, rappelant les efforts déployés pendant les années soixante, ayant donné leur essor à « la pensée et au goût sain ». « Sans culture nationale qui s’inspire de l’histoire et interagit avec les autres cultures, les peuples perdent leur essence, ou, au contraire, se replient sur eux-mêmes », a-t-il prévenu.

Gnetnews