Tunisie : Le champ Nawara aura un important impact sur les finances publiques même à 50 % de sa capacité de production (Koôli)

15-02-2021

Le ministre du Développement, des Finances et de l’Appui à l’Investissement, Ali Kôoli, a déclaré ce lundi 15 février, à l’Assemblée, qu’ »il n’y a pas un appui direct du budget de l’Etat au Champ Nawara ».

En réponse à une question de la députée, Mounira Ayari, sur le contrôle financier et administratif de ce projet, du fait du coût faramineux que sa réalisation a valu à l’Etat, le ministre a évoqué « un contrôle indirect de l’aspect financier de ce projet ».

Il a évoqué, lors d’une plénière, un retard dans l’entrée en production de ce projet, « il y avait une volonté pour que ce projet soit opérationnel en 2020 d’une manière permanente », a-t-il souligné.

Selon les pronostics, la production de ce champ atteindrait 40 à 50 % des prévisions initiales, (…) même à 50 % des prévisions, « ce projet aura un important impact sur les équilibres financiers de l’Etat, soit en termes de ressources fiscales ou de pétrole et de gaz, ce qui permettra de renforcer les ressources intérieures et d’alléger l’importation des produits énergétiques », a-t-il affirmé.

Cette réponse était loin de contenter la députée qui a insisté sur les pertes essuyées par l’Etat dans ce projet, imputant cela au retard des travaux de la part des entreprises BTP, et s’étonnant que des factures aient été payées, sans passer par la commission de contrôle.

Le gisement Nawara est détenu, à parts égales, par l’Entreprise tunisienne des activités pétrolières (ETAP), et la compagnie pétrolière autrichienne OMV.

Gnetnews