Tunisie : Le comité de défense de Hamadi Jebali apporte des précisions sur l’affaire concernant son épouse

13-05-2022

Le comité de défense de l’ancien chef du gouvernement, Hamadi Jebali, dit suivre, avec « forte préoccupation, le sit-in de son client au siège de la police judiciaire, et son refus de le quitter, à cause de la saisie des équipements de son épouse, sans ordre judiciaire, et en dehors du cadre de la loi, en vue de priver sa famille d’une source de revenus, pour des raisons politiques, faisant revenir aux esprits l’époque révolue ».

Le comité de défense annonce, ce vendredi 13 Mai dans un communiqué, rester en état de réunion, « faisant assumer la responsabilité de la dégradation de l’état de santé de Hamadi Jebali aux réfractaires à la loi ».

Le collectif de défense qui répond au communiqué dit hâtif du ministère de l’Intérieur, affirme que « l’épouse de l’ancien chef du gouvernement n’a pas été placée en détention, mais a reçu une convocation qui lui a été remise, dans le cadre du respect, et en présence de son équipe de défense ».

« L’ex-chef du gouvernement, Hamadi Jebali, n’a aucune qualité légale dans la société, objet d’investigations préliminaires, et toute tentative de le faire entraîner dans le dossier de l’affaire, est une  récupération des faits et une tentative claire de liquider les adversaires politiques de la part du pouvoir du coup d’Etat », souligne le comité de défense.

Le collectif de défense » s’étonne de l’information sur la saisie du produit de l’acétylène, en allusion à des produits dangereux, et peut-être préjudiciables à l’environnement, et en même temps confier les investigations préliminaires à la brigade centrale des recherches financières et économiques de la garde nationale d’el-Aouina ».

Le comité de défense dit « avoir fait venir un huissier pour constater l’absence d’un ordre écrit de saisie, de tout PV de saisie, et le refus de lui soumettre les objets confisqués, estimant regrettable la précipitation du ministère de l’Intérieur à publier un communiqué là-dessus, en l’absence d’un ordre judiciaire écrit, bien que les recherches se soient appuyées sur une brigade, dont la compétence est financière et économique ».

L’avocat  et activiste politique, Samir Dilou, avait dénoncé le dénigrement contre l’ancien chef du gouvernement, Hamadi Jebali, relevant les irrégularités entachant cette affaire.

Gnetnews

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