La Tunisie consomme mille tonne de sucre/ jour, et l’approvisionnement du marché en café reprend progressivement

01-09-2022

Le PDG de l’Office du Commerce de Tunisie (OCT), Elyes Ben Ameur, a reconnu « des perturbations la dernière période en matière de distribution du café, du fait d’un retard lié aux procédures de dédouanement ».

Intervenu au JT d’el-Wataniya, Ben Ameur a expliqué que « l’Office du commerce de Tunisie a le monopole de l’importation et de la distribution, essentiellement, du café, du sucre, du thé et du riz, et travaille sous l’égide du ministère du Commerce ».

« Ce monopole tient au fait que l’Etat considère ces produits comme étant stratégiques touchant le pouvoir d’achat du citoyen, et leurs prix devront être abordables ».

Il a imputé la perturbation survenue au cours des deux dernières semaines en matière de café, à « un problème avec le fournisseur lié au dédouanement, et non à une pénurie ». Cet état de fait « a crée une frénésie et à nourri la spéculation ».

Selon ses dires, « le problème a été surmonté, et les quantités nécessaires sont désormais disponibles ». Les minotiers ont été approvisionnées de 50 % de plus de leur part habituelle, il a été convenu qu’ils travaillent, désormais, 24h/ 24, et l’offre est en train de reprendre, progressivement, sa cadence normale au niveau des circuits de distribution ».

Les quantités existantes actuellement couvrent les besoins de la Tunisie pendant deux mois et demi, a-t-il fait savoir.

Pour ce qui est du sucre, le PDG de l’OCT a imputé la dernière pénurie à « des problèmes survenus avec un fournisseur étranger, quant à la concrétisation du contrat, ce qui a impacté nos stocks régulateurs ».

« Notre pays n’est pas producteur de sucre, et ses besoins sont estimés à mille tonne/ jour et 360 tonnes de sucre/ an ».

Il a fait état de tension sur le sucre, tout autant que d’autres produits de base, sur les marchés mondiaux, « des pays producteurs ont pris la décision de ne plus exporter, ce produit n’est plus, de ce fait, abondant sur le marché ».

Des réunions ont eu lieu la semaine dernière avec les industriels gros consommateurs du sucre, et leurs besoins ont pu être satisfaits grâce à la production locale, pour assurer la continuité de la production, a-t-il indiqué.

Ben Ameur a affirmé que « des achats ont été effectués et des quantités de sucre vont arriver les prochains jours pour pourvoir aux besoins nationaux en la matière ».

Il a assuré que « les prix du café et du sucre restent inchangés sur le marché intérieur », faisant état de l’envolée des cours mondiaux du fait de la guerre en Ukraine, de 40 à 50 % pour le café et de 70 % pour le sucre.

Gnetnews