Tunisie : Les cas de contamination par le variant Omicron en hausse (Louzir)

30-12-2021

Le nombre d’analyses renfermant le variant Omicron s’est élevé à 30 à 40 % de l’ensemble des cas soumis au séquençage à l’Institut Pasteur de Tunis, a annoncé le Directeur Général de l’IPT et membre du comité scientifique, Hechmi Louzir.

Dans une déclaration à la TAP, Louzir a indiqué que le taux d’analyse contenant le variant Omicron a dépassé les 30 % de l’ensemble des contaminations objet de séquençage, présumant que ce nouveau variant, devienne le premier en termes de propagation en Tunisie, et écarte Delta, qui représente 60 % de l’ensemble des infections.

Les cas porteurs d’Omicron ont été enregistrés dans les gouvernorats du Grand-Tunis (Tunis, Ariana, Ben Arous), et la région du Sahel, précisément le gouvernorat de Monastir, a-t-il indiqué.

Le président du comité de vaccination n’a pas exclu que l’apparition de ce variant soit la cause de la hausse des cas de contaminations par le Coronavirus, signalant que la situation en Tunisie connait un début d’une nouvelle vague.

Selon ses dires, les solutions pour contenir la tendance ascendante des contaminations requiert l’application des mesures préventives, notamment les protocoles organisant les espaces à vocation commerciale, ne devant pas dépasser une jauge de 50 %.

Il a appelé à la nécessité de se faire administrer la 3ème dose du vaccin, appelant les citoyens à s’en tenir aux mesures de prévention, via le port du masque et la distanciation physique.

Il a recommandé le recours à des tests rapides pour dépister la maladie avant d’échanger les visites à l’occasion de la célébration du réveillon du nouvel an, pour prévenir tout risque de contagion.

Hechmi Louzir a insisté sur la nécessité de durcir le contrôle au niveau des points de transit aériens, maritimes et terrestres, en vue de détecter les cas porteurs d’Omicron, imputant l’apparition de plus de cas à l’entrée de cas infectés par ce variant, dont certains sont des étudiants étrangers poursuivant leurs études en Tunisie.

Il a exclu que les répercussions de la nouvelle vague du Coronavirus, soient douloureuses comme celle de l’été 2021, précisant que les contaminations par le variant, Omicron, présentent pour la plupart des symptômes légers. Il a, néanmoins, averti contre une propagation rapide pouvant donner lieu à l’augmentation des cas graves, ce qui risque de mettre le dispositif de santé dans une situation peu enviable.

Gnetnews