Tunisie : Les produits de base sont une ligne rouge, des lobbies cherchent à attiser la situation (Saïed)

Le président de la république, Kaïs Saïed, a déclaré que le pain et les produits de base (sucre, café, huile d’olive…) sont une ligne rouge pour le citoyen.

Lors d’une visite au siège du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, il a pointé, dans une vidéo postée par la présidence de la république, « des cercles et des lobbies qui cherchent à attiser situation », appelant l’office des céréales « à être à la hauteur de l’étape ».

« Toutes les administrations doivent être à la hauteur de l’étape car on ne peut laisser ceux-ci, abuser de la subsistance du citoyen, et le malmener à tous les égards ».

Le chef de l’Etat a appelé « à régler la question des céréales dans les heures à venir », déplorant, en substance, les files d’attente, et le pain est à 2 dinars à Kairouan, au grand dam du citoyen.

Saïed a imputé cette situation à « des réseaux criminels qui cherchent à affamer le peuple », appelant « à les contrer, en un seul front, et à mettre fin à cet état de fait ».

Il a dénoncé ceux qui veulent attiser la situation pour des fins politiques connues, s’élevant contre « ceux qui se faufilent dans l’administration et cherchent à servir des parties déterminées, ceux-ci n’ont pas de place dans l’administration, laquelle repose sur le principe de neutralité et de l’intérêt public ».

Le président de la république à accusé « des partis et des personnes qui n’apparaissent pas », signalant qu’il en connait les noms, et les appelant à assumer leur responsabilité devant le peuple tunisien.

Il a appelé à la modification de la loi, s’il s’avère nécessaire. « Si les lois présentent des obstacles, il faudrait les changer. La réglementation n’est pas descendue du ciel, ce n’est pas du Coran, elle a été faite pour servir le citoyen ».

Il a qualifié cette situation « d’inacceptable », faisant valoir « le sentiment de dépôt et de loyauté envers le peuple tunisien ». « Nous ne pouvons rester les brans croisés devant ceux-ci, ni devant ceux qui se cachent derrière eux, ce sont quatre personnes dont les noms sont connus », a-t-il martelé, ajoutant « s’ils pensent qu’ils vont rester dans l’impunité, ils se font des illusions ».

Gnetnews