Tunisie : L’exclusion est le résultat de choix erronés et d’injonctions extérieures (Saïed)
Le président de la république, Kaïs Saïed, s’est entretenu hier, mercredi 10 janvier à Carthage, avec le chef du gouvernement, Ahmed Hachani.
La rencontre a porté sur la marche de l’action gouvernementale, en général, et nombre de projets de loi et de décrets, examinés récemment, notamment celui portant sur « la lutte contre l’exclusion sociale et financière ».
Ce texte a été examiné, mardi, lors d’une séance ministérielle, où il a été convenu d’en changer l’intitulé pour devenir « lutte contre l’exclusion financière », dans le but d’une généralisation effective de l’inclusion sociale et financière.
Le chef de l’Etat a dit préférer que ce projet de loi soit intitulé de la sorte, au lieu de l’inclusion, car l’inclusion escomptée ne pourrait être réalisée qu’à travers l’éradication des causes de l’exclusion, signalant que « de nombreux concepts définis à l’étranger sont, désormais, caducs, outre le fait qu’ils n’ont conduit qu’à plus d’exclusion et de marginalisation. »
« Hélas, il y a eux qui traitent, encore, en Tunisie avec ces concepts sans en examiner la source, et sans prendre la peine d’en voir les résultats », a-t-il regretté, cité par un communiqué de la présidence, considérant l’exclusion comme étant « le résultat d’une série de choix erronés et d’injonctions dictées par l’étranger ». « Tant que l’on ne compte pas sur nos propres capacités, et nos choix nationaux émanant de la volonté populaire, l’inclusion ne pourrait être réalisée sur la base de la justice et de l’équité, ainsi que celle de l’accomplissement de l’Etat de son rôle social », a-t-il souligné.
Gnetnews