Tunisie : Saïed appelle à l’application du code pénal pour « intelligence avec une partie étrangère »

07-03-2024

Le président de la république, Kaïs Saïed, a affirmé hier, mercredi 6 Mars à Carthage, « la nécessité de redoubler d’efforts en vue de lutter contre les différentes formes de crime ».

Recevant dans l’après-midi le ministre de l’Intérieur, Kamel Fekih, ainsi que Mourad Saidane et Hassine Gharbi, respectivement, Directeur Général de la Sûreté nationale et Directeur Général, commandant de la garde nationale, le chef de l’Etat a valorisé le démantèlement de nombre de réseaux de stupéfiants, lors de la dernière période. « Ces réseaux ne sont pas moins dangereux que ceux visant la sûreté de l’Etat », a-t-il souligné, cité par un communiqué de la présidence.

Saïed les a exhortés « à démanteler tous les réseaux de corruption, et à les traduire en justice, étant entendu que la guerre contre la corruption et la poursuite des corrompus, est une guerre irrévocable et sans merci ».

Il a pointé « les langues » qui sont à la solde des réseaux de corruption et des lobbies, « plus l’Etat est soucieux du respect des libertés, plus il est résolu à imposer le respect de la loi à tous », a-t-il asséné.

Le président a réclamé une reddition des comptes envers quiconque responsable « d’intelligence avec une partie étrangère, et a appliquer les dispositions du code pénal dans ce cadre ».

« La Tunisie est un pays souverain, et la souveraineté appartient au peuple, qui est le seul habilité à choisir librement », a-t-il affirmé.

La loi électorale prévoit que le candidat soit parrainé par un nombre d’élus, ou d’électeurs, et non par une partie étrangère ; ce ne serait pas, le cas  échéant, un parrainage mais une trahison envers la patrie, et une inféodation à l’étranger, a-t-il conclu en substance.

Gnetnews