Tunisie : Saïed reçoit Gharsallaoui, et les militants des droits de l’homme, et rassure sur les droits et les libertés

03-09-2021

Le président de la république, Kaïs Saïed, a affirmé qu’ »il n’y a pas lieu de revenir en arrière », insistant sur sa détermination et son engagement « à continuer sur la même voie, à ne pas attenter aux droits de l’homme et à respecter les libertés, y compris la liberté d’expression et de manifestation ».

Recevant hier après-midi, jeudi 02 septembre à Carthage, le bâtonnier de l’ordre des avocats, Ibrahim Bouderbela, et le Secrétaire Général de la LTDH, Bassem Trifi, Saïed a dit « rejeter tout chantage, extorsion ou injustice, et toute violation de la loi de la part de quiconque, qu’elle qu’en soit la position ».

« Il n’y a pas de dignité pour les pays, sans la dignité de leurs citoyens », a souligné le chef de l’Etat, brandissant la loi contre « les corrompus, et celui qui tente d’abuser de l’Etat, de marchander avec les conditions des jeunes et leur aspiration pour l’emploi, la liberté et la dignité ».

Le président de la république avait auparavant reçu, le même jour, le chargé du ministère de l’Intérieur, Ridha Gharsallaoui, accompagné par Sami Hichri et Mourad Hassine, respectivement directeur général de la sûreté nationale, et directeur général de la sécurité publique.

Le chef de l’Etat a donné ses instructions « de traiter les manifestants dans le cadre de la loi, et le respect des droits de citoyens à la manifestation pacifique et à la liberté d’expression ».

Kaïs Saïed a plaidé pour « une nouvelle approche garantissant les attributs de l’Etat de droit, consacrant les principes de police républicaine, préservant l’ordre public, et protégeant les citoyens, leurs biens ainsi que l’exercice de leurs droits ».

Ces rencontres interviennent après les évènements survenus depuis deux jours, avec la manifestation organisée devant le théâtre municipal réclamant la vérité sur les assassinats politiques…ayant vu une violence policière contre les manifestants et les journalistes, ce que le SNJT, l’UGTT et plusieurs autres organisations ont condamné.

Gnetnews