Tunisie : Slim Riahi s’oppose à son extradition, et accuse un ex-chef du gouvernement d’être à l’origine de son implication (Médias)
Le Jounal Assabah a publié ce vendredi des informations sur la première audience, dans le cadre du procès de l’homme d’affaires, Slim Riahi devant un tribunal grec.
Citant des sources sûres, le journal a rapporté que Slim Riahi était présent à l’audience accompagné de deux avocats étrangers. Il s’est opposé à la demande de son extradition, affirmant que « le jugement émis à son encontre en Tunisie, le condamnant à 11 ans de prison, est politisé », rapporte Jawhara.
Riahi a ajouté que l’ancien chef du gouvernement contrôlait le processus judiciaire, et était derrière son implication, outre d’autres responsables de l’Etat, signalant que c’est « le premier président de la Cour de cassation, Taïeb Rached, qui a manipulé son dossier, et l’a compromis », indique le journal.
Selon la même source, la justice grecque l’a laissé en état de liberté, contre une caution financière. Il a, par ailleurs, été placé en résidence surveillée, avec la fixation d’une deuxième audience la semaine prochaine.
Le conseiller à la présidence, Walid Hajjem, avait annoncé en début de semaine l’arrestation de Slim Riahi en Grèce, ce que ce dernier a démenti dans un poste sur sa page Facebook.
Le ministre des Affaires étrangères, Othman Jarandi, s’est entretenu dans la foulée, avec son homologue grec, où il était question notamment de coopération sécuritaire et judiciaire.
Gnetnews