Un accord sera conclu entre la Tunisie et la Libye pour permettre à leurs ressortissants de transiter dans les deux sens (Jarandi)

Le ministre des Affaires étrangères, Othman Jarandi, a imputé « les entraves et difficultés constatées la dernière période au niveau du point de passage frontalier de Ras Jdir, aux contraintes de la situation sanitaire, et des mesures préventives qu’elle requiert pour endiguer la propagation du Coronavirus ».
Intervenu lundi soir, lors d’une plénière parlementaire de dialogue avec le gouvernement, il a affirmé que les autorités tunisiennes étaient déterminées à régler cette question et à rétablir le mouvement entre les deux pays.
Il a, par ailleurs, indiqué qu’ »un accord était trouvé avec la partie libyenne à l’issue d’une réunion tenue la semaine dernière au siège du ministère, pour la mise en place d’un protocole sanitaire permettant aux Tunisiens et Libyens de transiter dans les deux sens avec plus de fluidité, tout en respectant certaines restrictions moins complexes et moins vigoureuses qu’auparavant. »
Il a fait savoir que « la Tunisie avait reçu un document comportant les points convenus avec la partie libyenne, qui a été envoyé aux ministères concernés, notamment celui de la Santé. Ce document sera signé entre la Tunisie et la Libye en fin de semaine pour être une base de contact entre les deux pays ».
S’agissant des efforts déployés par la Tunisie, envers le voisin libyen, le chef de la diplomatie tunisienne a indiqué que « la décision de la tenue d’un dialogue inter-libyen en Tunisie, est le résultat des efforts consentis par la Tunisie pour rapprocher les points de vue entre Libyens », formulant le vœu « de parvenir à d’autres accords, à l’instar d’un accord de cessez-le-feu, ce qui permet de rétablir la sécurité et la paix en Libye et dans toute la région. »
Au sujet des étudiants tunisiens en Algérie, Jarandi a indiqué que les parties tunisienne et algérienne avaient convenu, lors de la visite de son homologue algérien en Tunisie, d’accorder un intérêt particulier à ce sujet, et d’assurer le retour de 57 étudiants tunisiens », faisant état de promesses algériennes pour qu’il n’y ait pas une année blanche.
A propos de la situation des étudiants inscrits dans les universités russes qui ne sont pas parvenus à rejoindre leurs établissements universitaires, le ministre a indiqué que « la situation s’est compliquée à cause de l’état épidémiologique qui connait un rebond dans les deux pays ». Il a annoncé qu’il allait avoir une communication téléphonique avec son homologue russe pour parvenir à une solution à ce sujet.
Le ministre a encore indiqué que le rapatriement des Tunisiens d’Italie est régi par une convention déjà existante tenant compte des droits de l’Homme, excluant qu’il y ait « un refoulement forcé ».
Gnetnews