Béji Caïd Essebsi au congrès de la FIJ : Point de démocratie « sans une presse libre et responsable »

12-06-2019

Le président de la république, Béji Caïd Essebsi, a réaffirmé hier, mardi 11 Juin, « le rôle pionnier » des médias, soulignant « qu’il n’y a pas de démocratie sans liberté, et il n’y a pas de liberté sans une presse libre, indépendante et responsable ».

Ouvrant le 30ème Congrès de la fédération internationale des journalistes (FIJ), qui se tient du 11 au 14 juin à Tunis, le chef de l’Etat a indiqué que la tenue de ce congrès en Tunisie, une première au Moyen-Orient et en Afrique, est « une reconnaissance et un appui à l’expérience démocratique tunisienne, et des acquis réalisés, en prime la liberté d’opinion, d’expression et de presse, et la détermination de les consacrer quel qu’en soit le coût ».

Il a dit sa foi forte dans le partenariat stratégique avec les structures de la profession en prime le SNJT, en vue de développer le travail journalistique, d’élargir le climat des libertés, d’assainir l’arsenal législatif et pénal des lois liberticides, de s’en tenir uniquement à la déontologie de la profession, et à la loi et d’activer les mécanismes d’autorégulation.

BCE a appelé les journalistes à s’armer de moyens plus efficients à l’ère du digital, à s’immuniser contre les fake news, et toutes les formes de déformation et d’incitation qui menacent l’avenir des démocraties, notamment celles naissantes.

D’importants sujets sont à l’ordre du jour du congrès de la FIJ dont « l’évolution du journalisme à l’ère numérique », « l’évolution du journalisme dans le monde arabe », et « la lutte contre l’impunité dans les affaires d’assassinat de journalistes ».

La fédération internationale des journalistes va par ailleurs élire une nouvelle direction.

Gnet