Bilan tragique : 60 victimes des frappes israéliennes au Liban
Le Liban a été le théâtre d’intenses bombardements dans sa région orientale lundi soir, causant la mort d’au moins 60 personnes, dont deux enfants, selon les autorités libanaises. Ces frappes, qui ont touché une douzaine de localités dans la région de Baalbek et la plaine de la Békaa, sont les plus violentes enregistrées depuis le début du conflit en septembre, a déclaré Bachir Khodr, gouverneur de Baalbek. Parallèlement, en Syrie, deux personnes ont été tuées lors d’une frappe israélienne visant des véhicules près du village d’Al-Nazariya, une zone souvent empruntée pour la contrebande entre la Syrie et le Liban, d’après l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Ces événements coïncident avec le vote du Parlement israélien qui interdit désormais les activités de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) sur son territoire. Ce texte controversé, largement soutenu par les députés israéliens, a provoqué une vague de réactions internationales, l’ONU exprimant ses inquiétudes quant à l’impact de cette interdiction sur l’aide humanitaire aux Palestiniens.
Les tensions diplomatiques se poursuivent également sur la question des otages détenus à Gaza, alors qu’Israël et des négociateurs étrangers travaillent sur un « nouveau cadre » pour leur libération. Malgré des propositions de cessez-le-feu de l’Égypte, Israël n’a pas encore officiellement répondu, laissant la situation en suspens.
Enfin, dans une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, Israël et l’Iran se sont accusés mutuellement de menacer la paix dans la région. Washington, tout en réaffirmant son soutien à Israël, a mis en garde l’Iran contre de nouvelles actions hostiles, soulignant que toute agression pourrait entraîner des « conséquences graves ».
Gnetnews